Le 10 avril 2018, Adeline Maillard, ergonome et docteur en psychologie cognitive (i2ml) et Claire Rolley, stagiaire ingénieure (i2ml) ont rendu visite à l’équipe d’Éco-Réso dans la Manche. Elles ont rencontrées M. Tréhet, Vice-président du conseil départemental, Mme Guéguéniat, directrice de l’autonomie, Mme Prado, directrice générale adjointe de la cohésion sociale et aux territoires, Mme Gâté, conseillère départementale du canton de Granville en charge du handicap, Mme Marie, conseillère technique, cabinet du président et M. Bonneau, co-fondateur d’Ecoréso d’Angers. Lors de cette rencontre, M. Bonneau leur a fait visiter les locaux de la structure et expliqué son fonctionnement.

Le projet a vu le jour en 2014 et la plateforme a été inaugurée en décembre 2017. Le conseil départemental est investi uniquement sur un plan économique.

La plateforme Éco-Réso Manche cible l’ensemble des usagers du département en vue de la politique PA/PH. Actuellement aucune organisation n’est encore opérationnelle. 4 personnes travaillent sur le centre : le directeur, un ergothérapeute, un technicien (collecte, remise en état,…) et un responsable administratif.

Concernant le fonctionnement, une évaluation est réalisée par un ergothérapeute conventionné (financé par la CFPPA) qui fait des préconisations d’aménagement en aides techniques. S’il y a un reste à charge, l’objectif est d’essayer de l’annuler (via le fond de compensation et/ou les bénéfices) ou que cela puisse être supportable pour la personne. La plateforme a justement pour objectif de rendre accessibles les aides techniques qui seront 3 à 4 fois moins chères grâce au ré-emploi de celles-ci. Quant au département, ils souhaitent en profiter pour diminuer les dépenses PCH.

Une collecte des aides techniques (aides relatives au maintien à domicile) est réalisée sur l’ensemble du département et l’objectif de la remise en état est de remettre le matériel aux normes constructeur.

Leur local de présentation des aides techniques vise à donner à voir le matériel neuf et recyclé mais également à dédramatiser son accès. Les usagers ont la possibilité de réaliser des essais avec le matériel sur place ou à leur domicile.

Les fabricant·e·s du département sont plutôt content·e·s de ce nouveau schéma car ils/elles vont pouvoir faire des innovations sur le matériel en fonction des besoins des personnes. Néanmoins, le conseil départemental a recu un courrier de l’association des pharmacien·ne·s qui manifestait son mécontentement vis-à-vis de cette initiative départementale.

Site de Éco-Réso Autonomie : http://ecoreso-autonomie.org/